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Lettres en blog
1 décembre 2006

Emile Zola, un romancier naturaliste, par Kevin

En étudiant Bel-ami, nous nous intéressons bien sûr au roman naturaliste, ses origines et ses principes. Kevin a effectué une recherche sur ZOLA, chef de file du mouvement. Voici son article :

"Emile Zola, fils de François Zola et d’Emilie Aubert, est né à Paris le 2 avril 1840. Sa famille s’installe après sa naissance à Aix en Provence. Après le décès de son père, lorsque Zola avait 7 ans, sa famille connaît de graves difficultés financières. Au collège, il est le disciple de Paul Cézanne. Il retourne à Paris en 1858. L’année suivante, il échoue deux fois au baccalauréat à cause du français ! Emettant le désir de ne plus être sous la responsabilité de sa mère, Zola abandonne ses études et se met à chercher du travail. En 1862, il trouve un petit emploi à la Librairie Hachette. En quelques mois, il devient chef de publicité et rencontre des auteurs très connus de l’époque. Il y restera jusqu’en 1866. A 24 ans, il publie son premier ouvrage, Contes à Ninon. Après ce roman, il se lance dans une carrière de journaliste engagé. Dans ses critiques littéraires, il défend une littérature 'd’analyse' s’inspirant des méthodes scientifiques qu’il a tiré de ses études. Son premier succès lui a valu de nombreuses critiques de la part de la presse : il s’agit du roman Thérèse Raquin. Influencé par Prosper Lucas et Charles Letourneau et leurs études sur l’hérédité et la psychologie des passions, Zola entame une saga constituée de romans réalistes et scientifiques intitulée Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire. Cette saga lui prendra 25 ans de sa vie et lancera le mouvement naturaliste. Il sera vraiment reconnu du public grâce à L’assommoir, 7ème roman de la série des Rougon-Macquart, en 1877. Avec La faute de l’Abbé Mouret, Zola dénonce le catholicisme et le célibat des prêtres. Par le biais de sa notoriété, il s’engage dans l’affaire Dreyfus en publiant le très connu J’accuse dans L’Aurore du 13 janvier 1898. Le procès suivant cette affaire l’obligera à s’exiler durant une année. En dehors des Rougon-Macquart, Zola veut démontrer qu’il ne fait pas que dénoncer la société, il propose alors des romans proposant des 'remèdes'. Trois sortiront sous la forme d'évangiles [Fécondité, Travail et Vérité]. Zola décédera alors qu'il débutait le 4ème 'tome', Justice, en 1902. Les causes de son décès peuvent être à remettre en cause car il aurait été 'accidentellement' asphyxié dans son appartement.

Source : http://atheisme.free.fr/Biographies/Zola.htm

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